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Conférences

Je prépare actuellement deux conférences s'appuyant sur le matériel pédagogique de l'Atelier des Parents et basées sur la communication bienveillante selon Haïm Ginott :

 

  • -Conférence n°1 : Vers une relation plus sereine avec notre adolescent.

 

  • -Conférence n°2 : Estime de soi : parents, devenez facilitateur !

 

Si vous êtes membre d'une association de parents d'élèves (de l'école primaire au lycée) et que vous souhaitez proposer cette conférence dans votre établissement, je suis à votre disposition pour toutes vos questions.

 

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Etape 1 Observations

Je suis la seule à savoir ce qui est bon pour moi, alors je cherche le plus souvent posible à rester connectée avec moi-même. Quelle est mon intention en faisant telle ou telle action ?  Cette intention est primordiale lorsque l'on décide d'aller vers les autres, de les accompagner dans leurs propres difficultés du moment. A défaut, cela ne peut pas fonctionner, l'alchimie ne se fait pas. La CNV nous permet cette connexion avec nous-même et avec notre entourage.

Pendant la phase d'observations (phase 1), il n'est pas toujours évident d'être factuel. Je m'imagine alors être comme une caméra qui a une vue d'ensemble sur la scène. Je souhaite indiquer à mon interlocuteur où j'en suis, de façon claire et sincère. Alors attention, la CNV ne nous impose pas une objectivité totale en toutes circonstances ! Il s'agit bien de séparer nos observations de nos évaluations qui, afin d'être au plus juste, se doivent d'être rattachées à un moment donné. Evitons les généralisations qui mènent à des conversations stériles !

J'ai compris toute la difficulté d'observer sans juger pendant mes mises en application avec mon garçon, et particulièrement sur le coup de la colère. Les mots blessants peuvent quelques fois sortir trop vite de ma bouche :

- "c'est à chaque fois pareil avec toi "

- "qu'est-ce que tu peux être tétu, ce n'est pas possible !"

- "ce n'est pas marrant de jouer avec toi car tu triches tout le temps" (cette petite phrase n'est ni strictement exacte, ni de moi, mais mon fils l'entend à chaque fois qu'il joue avec celui qui la prononce).

Un enfant qui est critiqué ainsi culpabilise, soit rejette la faute sur les autres : "ce n'est pas moi, c'est untel...".

De plus, plus on répète à quelqu'un qu'il est un tricheur (par exemple), plus il prendra sienne cette appréciation et l'associera petit à petit à sa personnalité : "De toutes façons, je suis un tricheur, autant que je continue...".

Avec ces mots, la personnalité ou le caractère de mon garçon est directement attaqué. Qu'en est-il alors de son estime de soi ?

En tant qu'adulte, je sais à quel point nous pouvons trainer certaines étiquettes entendues pendant l'enfance et qui deviennent, dès l'adolescence, des pensées limitantes. Je souhaite au plus profond de moi éviter cela pour mon enfant et je pense à l'adulte que je souhaite qu'il devienne lorsque je suis à bout d'argument. Dans cette quête du meilleur de moi-même, c'est le "dialogue CNV" et l'écoute active (Thomas Gordon) qui m'ont le plus servi.

Je ne maitrise pas encore le langage "girafe" cependant, je suis fière des progrès que je fais petit à petit.

 

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Virée parisienne

Avant de vous raconter ma petite virée parisienne, je vais prendre le temps de faire un peu de logistique avec vous !

En effet, lors de la mise en place de la communication empathique, nous alternons les moments où nos vieilles habitudes sont les plus fortes (propos blessants, moralisateurs, jugements à chacune de nos observations...) et les moments où nous prenons le temps de réfléchir. Ces vieilles habitudes sont différentes pour chacun et utilisées à des degrés différents. Notre cerveau étant habitué à telle ou telle habitude de langage, une autoroute de connexions inter-neuronales s'est créée petit à petit. Il devient difficile de s'empêcher de prendre cette autoroute qui, avouons-le, est bien plus rapide et facile d'accès !

Aussi, en nous accordant des moments de réflexion avant toute intervention orale et écrite (attention aux courriels et SMS envoyés sur le coup de la colère !), nous offrons à notre cerveau la possibilité de prendre un autre chemin, celui de l'empathie !

En cas de "rechute", je n'oublie jamais que je peux changer mes habitudes de langage. Les automatismes arrivent à force de répétitions et d'expériences n'ayant pas abouti. Mon cerveau va petit à petit former la voie de cette habitude ... pour que ce chemin devienne à son tour une autoroute.

Après cette théorie, abordons maintenant mon expérience dans le métro parisien où j'ai eu l'occasion de mettre en pratique les 4 phases de la CNV :

Le 1er février (détail qui a toute son importance ...), pour un déplacement à Paris, puis en banlieue, je devais acheter un ticket de RER... sauf que c'était LE jour de renouvellement des abonnements mensuels. La queue était énorme aux "machines" et moindre aux caisses ;  je me suis dirigée vers la fille d'attente de gauche qui me semblait la moins encombrée. La première personne est repartie de cette file dépitée car cette caisse ne prenait pas les espèces. Je me décalais aussitôt sur la file de droite puisque mon paiement était en espèces aussi. Cette dame se retrouvait donc derrière moi. Elle était quelque peu nerveuse du fait de se retrouver au bout d'une file d'attente alors qu'elle croyait avoir atteint son objectif !

Elle bougeait beaucoup et se trouvait ainsi dans mon cercle intime. Je pouvais l'accepter vue les circonstances, sauf que son sac me frottait en continu le bas du dos : un coup à gauche, un coup à droite... L'inconfort de cette situation commencait sérieusement à me peser. J'étais prête à lui proposer de passer devant moi, puis je pensais que cela pouvait aussi être l'occasion d'exprimer mon sentiment (ce qui était tout sauf une habitude pour moi !!) en testant un petit dialogue de CNV. Je me répétais d'abord quelques phrases dans ma tête. Une fois au point, je me lançais :

- C'est énervant de se retrouver à faire la queue alors qu'on pense avoir son ticket dans l'instant qui suit. C'est vrai qu'ils n'ont pas mis d'indications sur le fait qu'ils prenaient uniquement la carte bleue (je vis à son visage que mon interlocutrice se sentit comprise).

- Oui, et nous avons un rendez-vous dans moins de 30 minutes, je sens que nous allons être en retard. Ils pourraient au moins mettre une affiche.

- C'est certain. Peut-être qu'ils n'ont plus de feuilles dans la cabine et qu'ils n'ont pas le temps d'aller en chercher. De mon côté, j'ai besoin d'un peu plus d'espace. Je me sens gênée par votre sac à main qui me frotte le bas du dos. Pourriez-vous le changer de main ou juste patienter un peu plus en retrait ?

- Oh excusez-moi ! Je suis vraiment désolée !

- Ce n'est évident pas avec ce monde et je vous remercie.

J'étais si contente ! J'avais réussi à exprimer mon besoin d'espace, mon sentiment de gêne et tout ça, dans la bonne humeur. Peut-être qu'un puriste trouvera quelques maladresses dans ce dialogue, mais c'était mon premier petit pas ! C'était une victoire car lorsque je prends le métro, j'ai tendance à adopter le masque parisien (grincheux et absent). C'est tellement plus agréable avec le sourire !

 

 

 

 

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En avant la CNV !

Dans un monde idéal, chacun saurait trouver le mot juste, manifester de l'empathie envers soi-même et envers les autres, saurait aborder les conflits en permettant à chacun de ressortir grandi. D'autant que cette bienveillance, nous l'avons tous en nous dès notre naissance. Qu'est-ce qui nous pousse à nous couper de cette bonté naturelle, notamment à travers des paroles qui peuvent être si blessantes ?

Comment revenir vers un langage du coeur ? Un peu de lâcher-prise, de patience, d'écoute...  les premiers ingrédients indispensables à une vie de famille équilibrée et sereine ?

Dans mon article précédent, je vous parlais de la CNV (Communication Non Violente). Cette méthode permet d'exprimer vraiment comment nous allons et exprimer à l'autre ce qu'il pourrait faire pour que nous nous sentions encore mieux. La théorie paraît très simple, il suffit de :

Première étape : OBSERVER SANS JUGER

Deuxième étape : EXPRIMER MES SENTIMENTS ... SANS Y MÊLER DE L'INTERPRETATION

Troisième étape : PARLER DE MES BESOINS

Quatrième étape : DEMANDER CE DONT J'AI BESOIN

La mise en pratique n'est pas si évidente ! Personnellement, je pense ne pas avoir suffisamment été "sérieuse" dans mes objectifs. J'estime ma démarche non aboutie à ce jour, même si j'ai beaucoup progressée. J'ai donc décidé de reprendre mon apprentissage étape par étape, guidée par le livre de Marshall Rosenberg "Les mots sont des fenêtres". Je me suis également offerte le livre "Quand la girafe danse avec le chacal, les quatres temps de la CNV". Dans ce dernier, l'auteur, Séréna Rust, conseille de consacrer 15 jours à chaque étape. Je n'hésiterai pas à pousser à 21 jours si je ne me sens pas à l'aise !! J'essayerai de partager avec vous les progrès de la petite famille Pomme Cerise !

Allez Gaëlle ! En avant !

 

 


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Estime de soi

Je me pose beaucoup de questions en ce moment sur mes aptitudes à devenir une "bonne" formatrice. Suis-je capable ? Comme beaucoup d'entre nous, certaines de mes croyances limitantes me freinent, m'empêchent d'agir en toute liberté. Se pose là le problème central de l'estime de soi.

L'estime de soi se construit dans le regard de l'autre, et particulièrement à travers le regard de nos proches. La période de la petite enfance est cruciale pour sa construction, cependant nous devons garder en mémoire que l'estime de soi n'est pas construite une bonne fois pour toute. Elle évolue tout au long de la vie et se nourrit des rencontres que nous faisons et des expériences que nous vivons.

Tout petit, l'enfant n'a pas conscience de son individualité. L'image que son entourage lui renvoit va lui permettre de construire un premier avis sur lui-même. En tant que parent, j'ai donc fait le choix de mettre la communication bienveillante au centre de l'éducation de mon enfant. En effet, je trouve qu'une communication respectueuse est l'outil à ma portée. Attention, cela ne signifie pas que notre relation familiale se passe sans conflit, sans blessure, sans difficulté ! Non et bien au contraire, je vis beaucoup mieux ces crises depuis que j'ai conscience que chaque membre de la famille se construit aussi dans "l'adversité". Les difficultés nous font grandir car elles nous montrent que nous sommes capables de les surmonter. Ne surprotégeons pas nos enfants car cela nuit à la consctruction de l'estime de soi !

Enfin, j'essaye au mieux d'être à l'écoute de mes sentiments et de mes besoins ! Ainsi, j'espère montrer à mon garçon que s'estimer, c'est d'abord s'écouter. Lorsque je sais m'écouter, je suis alors capable d'écouter les autres. Mes formations en CNV (Communication non Violente, Marshall Rosenberg) m'ont ouvertes un chemin dont je n'avais pas conscience jusque là. J'apprends petit à petit, pas à pas. C'est chouette de se sentir en constante évolution !

 

Je vous conseille le livre "Développer l'estime de soi de son enfant" de Petra Krantz Lindgren, qui vous fera découvrir à la fois les principes de la communication bienveillante et vous proposera des outils, de nombreux exemples.

 

 

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